Salariés-Managers : Les raisons du malentendu

Selon les résultats d’une étude, le « Regard porté sur l’encadrement » varie fortement, que l’on soit Dirigeant, Manager de proximité ou simple Collaborateur.

Chacun ses priorités

Les salariés pensent que leur manager doit 1) valoriser le travail effectué, 2) les motiver, 3) veiller à leur épanouissement personnel.

Les managers estiment que leur mission est 1) de développer les compétences des collaborateurs, 2) de donner du sens aux objectifs collectifs, 3) d’organiser et contrôler les tâches.

Les dirigeants attendent des managers de proximité, 1) qu’ils donnent du sens aux objectifs collectifs, 2) qu’ils motivent les collaborateurs, 3) qu’ils développent les compétences de leurs collaborateurs.

24 % des salariés sont insatisfaits de leurs rapports avec leur supérieur hiérarchique alors que 96 % des managers sont contents des relations avec leurs équipes !

30 % des salariés jugent leurs chefs « mauvais » alors que seulement 4 % des « chefs » ne s’estiment pas excellents !

La réalité des relations Salariés / Managers est plus dure dans les PME que dans les grands groupes, dans lesquels 77 % des sondés affirment avoir un bon manager.

Savoir féliciter

« Les salariés ont intégrés les difficultés de l’entreprise à les gratifier d’une rétribution financière, mais cela accroît leur besoin de reconnaissance symbolique par le dialogue, les retours sur le travail effectué, les félicitations. », mais les managers ne sont pas formés pour cela !

Revenir aux fondamentaux

Seulement 12 % des salariés et 31 % des managers considèrent que leurs objectifs, source de stress, permettent « tout à fait » d’évaluer la qualité de leur travail et leur performance.

Il faudrait cesser de promouvoir les managers à l’ancienneté et repenser la fonction managériale. La rendre plus ouverte à l’échange et à l’expérimentation !

D’aucun préférera un manager qui décide, quitte à se tromper dès lors qu’il corrige rapidement ses erreurs. L’urgence est d’intégrer de nouveau la dimension du bien-être au travail !

 

Extrait Source Les Echos – Novembre 2012

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