Les cinq priorités des DAF

Parfaire le pilotage de la performance, doper la croissance organique, dénicher de nouvelles compétences font partie des grands chantiers dont les directeurs financiers devront s’emparer dans les mois à venir.

Au-delà des sujets ponctuels comme la mise en place du prélèvement à la source ou l’adaptation de la stratégie à la politique fiscale du gouvernement, les directeurs financiers sont confrontés à des tendances structurelles qui transforment, en profondeur, leur quotidien.

Améliorer le pilotage de la performance

Face à l’accroissement de la quantité de données à analyser, 72 % des directeurs financiers interrogés par PwC et la DFCG dans le cadre de leur étude conjointe « Priorités 2019 du directeur financier » affirment que le pilotage de la performance restera leur priorité numéro 1 dans les prochains mois. Cet objectif en tête, les grands argentiers envisagent d’améliorer la qualité des informations et des analyses (82 %), de raccourcir les délais de reporting (70 %) et d’optimiser les processus prévisionnels (61 %). 

Miser sur la croissance organique

Pour le budget 2019, plus de la moitié des directeurs financiers interrogés (57 %) estiment que la croissance sera majoritairement organique et qu’elle reposera principalement sur un renouvellement de l’offre (31 %), une réorganisation des activités et des marchés (28 %) et une diversification des activités (22 %). 

Optimiser les processus transactionnels

Les DAF passent trop de temps à produire les chiffres. En 2019, ils chercheront, avant tout, à digitaliser et automatiser les processus transactionnels, à les standardiser et les harmoniser et, plus largement, à optimiser le coût de la fonction finance. L’optimisation du processus de pilotage des clôtures est une ambition forte. Pour les grandes entreprises (46 %) et les PME/ETI (16 %), la robotisation des activités transactionnelles est désormais une réalité. 

Trouver de nouvelles compétences

Face à l’émergence de ces nouveaux modes de fonctionnement, se pose indiscutablement la question de la gestion des talents. 58 % des professionnels interrogés veulent développer les compétences managériales et la coordination transverse entre les équipes, mais aussi disposer de nouvelles compétences liées à l’exploitation et à l’analyse des données ; d’abord, grâce au développement des compétences en interne (58 %), puis par l’apport d’expertises ponctuelles (58 %), et enfin par le recrutement de nouveaux profils (25 %). 

Maîtriser les risques, sur tous les fronts

Cybercriminalité, risques opérationnels, risque d’image, fraude… 71 % des grandes entreprises et 24 % des PME/ETI considèrent que leur exposition aux risques est forte ou très forte. Selon le baromètre Ipsos 2018, moins d’une entreprise sur cinq a mis en oeuvre l’ensemble des mesures de protection possibles – solutions digitales, capital humain, stratégie et assurance – pour se prémunir des risques auxquels elle est exposée. 2019 s’annonce chargée pour les directeurs financiers.

Source Les Echos

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